Tous les mois, les Apéros Youth We Can! donnent la parole à des jeunes engagé·e·s qui viennent raconter leur parcours et partager leur vision d’une société plus inclusive et responsable. L’objectif ? Créer le déclic chez ceux et celles qui n’osent pas encore s’engager et les accompagner pour sauter le pas ! 

C’est à l’Académie du Climat, un tiers-lieu valorisant les actions portées par la jeunesse pour un monde plus écologique et inclusif, que s’est déroulé le troisième Apéro Youth We Can! de l’année 2022.

Ce mois-ci, le thème portait sur l’écotourisme et sur les alternatives qui existent pour voyager de manière plus responsable. En effet, le tourisme est aujourd’hui un secteur essentiel à de nombreux pays. En France, première destination touristique mondiale (ministère de l’Économie des finances et de la relance), le tourisme représentait environ 6% du PIB en 2019[1], avant la crise sanitaire de la Covid-19. Seulement, l’empreinte carbone du tourisme à l’échelle mondiale est colossale (8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre selon les chercheurs de l’université de Sydney), et il est donc nécessaire de repenser notre façon de voyager. Avons-nous besoin de traverser des milliers de kilomètres pour être dépaysé.e ?

Nous avons eu la chance d’assister aux témoignages de quatre intervenant.e.s engagé.e.s pour les enjeux sociaux et climatiques, qui nous ont partagé leurs expériences et projets pour voyager plus vert et responsable.

Juliette Gratadeix et Mathilde Léger – Créatrices de SlowBreak  

« On peut avoir de l’aventure sans avoir un impact négatif trop fort sur la planète. »

Juliette et Mathilde sont venues nous partager leur expérience entrepreneuriale dans la création de SlowBreak, entreprise dédiée à « lutter contre l’impact environnemental du tourisme de masse »[1]. Le concept ? En fonction de vos envies et de vos préférences, Juliette et Mathilde vous concoctent un week-end surprise en France, dans une destination mystère dévoilée 30 minutes avant le départ ! Optant pour le train comme mode de transport « propre » et pour des activités respectueuses de l’environnement et en lien avec les locaux, SlowBreak permet de découvrir des petits recoins dépaysants près de chez vous, auxquels on ne pense pas.

Une belle façon de mettre à l’honneur et de développer le tourisme local, alternative pour voyager plus responsable. Tentant, non ?

 

Guillaume Jouffre – Créateur de GreenGo

« L’alternative à Airbnb. Française et Responsable »[2].

Tout comme SlowBreak, GreenGo se veut être une alternative au tourisme de masse et se tourne principalement vers l’hébergement touristique. L’enjeu étant de développer le tourisme local, Guillaume nous a expliqué comment sa conscience environnementale l’a conduit a créé GreenGo. Son ambition ? Proposer une sélection de logements de charme dans les régions rurales en France sélectionnées sur des critères précis aux belles valeurs sociales et environnementales. Les locations suivent un modèle plus équitable en mettant en avant des hébergeurs proposant des logements écologiquement responsables et se distingue des autres plateformes d’hébergements touristiques par son engagement à être économiquement juste, baissant son taux de commissions (fixé à 10%) comparé à Airbnb ou encore à Booking.com. Les logements sélectionnés répondent à des critères écologiques précis et surtout transparents vis-à-vis des client.e.s. L’entreprise, en pleine croissance, est en phase de levée de fond sur Lita.co

Belle alternative pour les vacances d’été à venir n’est-ce pas ?

 

François Polverel – Responsable Accessibilité et Développement Durable à l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris

Responsable Accessibilité et Développement Durable à l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris, François nous a fait le plaisir de nous parler de son expérience dans la ville de Paris pour accompagner les hôtels, restaurants ou encore musées vers un tourisme plus durable. L’idée est d’encourager les différentes structures – au travers d’un programme reposant sur les objectifs de développement durable – à s’engager pour améliorer leur activité. Les structures accompagnées sont invitées à choisir parmi les objectifs proposés ceux qu’elles souhaitent porter en priorité, et sont accompagnées pour mettre en place les mesures nécessaires à la maîtrise de leur impact environnemental.

Tous et toutes sont concerné.e.s par la question du climat et de l’inclusion et c’est avec l’engagement de chaque secteur et acteur qu’il est possible de penser à un tourisme plus respectueux. Comme l’ont mentionné l’ensemble des intervenants, il ne s’agit pas en tant que structure ou individu d’être immédiatement parfait.e, mais de s’engager dans la bonne direction et de s’améliorer.

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