Tous les mois, les Apéros Youth We Can! donnent la parole à des jeunes engagé·e·s qui viennent raconter leur parcours et partager leur vision d’une société plus inclusive et responsable. L’objectif ? Créer le déclic chez ceux et celles qui n’osent pas encore s’engager et les accompagner pour sauter le pas !

Un quart de l’empreinte carbone des Français·es est due aux gaz à effet de serre issus de leur alimentation, soit à peu près autant que les transports ou le logement. Face à ce constat, Youth We Can! a souhaité proposer un nouvel apéro sur le thème de l’alimentation durable.

Mais en quoi consiste une alimentation durable ? Comment s’y mettre concrètement et quelles sont les difficultés au quotidien ? Comment faire ses courses en préservant à la fois la planète et son porte-monnaie ? Pour répondre à ces questions, Mathilda Collard, membre de la Coopérative de La Louve, ainsi que Juliette Pochart et Simon Foucault, respectivement Education Specialist et Responsable des Affaires Publiques chez Too Good Too Go étaient les invité·e·s de l’apéro Youth We Can! d’octobre à la REcyclerie.

Une coopérative pour bien manger et s’engager

Fille de diététicienne, Mathilda est une habituée des légumes du potager. Dès son enfance, santé et qualité sont les maîtres mots à table. Mais lorsque la jeune femme quitte le nid familial pour étudier dans le Nord, son budget restreint la dirige pour la première fois vers les grandes surfaces. Dès lors, plus envie de cuisiner ! Ces produits bio sous plastique ne lui font pas envie… Elle préfère les paniers proposés par une AMAP à l’Université.

Lorsque Mathilda part ensuite en mission humanitaire, le constat est plus que mitigé. Des marchés locaux existent bien, mais ils dépendent de systèmes hautement polluants. A son retour en France, elle part donc en quête d’une nouvelle manière de consommer, plus en phase avec ses principes.

C’est alors qu’elle découvre La Louve, supermarché coopératif situé au cœur du 18ème arrondissement de Paris. Au départ, elle hésite. 100€ de frais d’adhésion, c’est quand même beaucoup ! Mais qu’à cela ne tienne, ce sera son cadeau d’anniversaire.

C’est parti pour trois heures de travail toutes les quatre semaines : c’est à cette condition que les coopérateurs·rices peuvent faire leurs courses à La Louve. Paiements en caisse, réapprovisionnement des rayons … rien n’a plus de secret pour Mathilda.

Tout de suite, elle se reconnait dans le projet. Au-delà d’un accès à des produits de qualité, c’est la dimension sociale qui lui plait particulièrement. La Louve se révèle comme bien plus qu’un supermarché, c’est un lieu de convivialité et de lien social, qui se veut accessible à tous.

Pour pousser son engagement plus loin, Mathilda intégre le conseil d’administration de la coopérative. Elle y soutient des mesures d’ouverture de l’alimentation durable auprès des populations plus défavorisées

La coopérative de La Louve, Paris 18 

Too Good To Go et la lutte contre le gaspillage : de l’application au mouvement

Too Good To Go nait en 2016 d’un double constat. Le premier : un tiers de la nourriture est gaspillé. Le second : les commerçant·e·s et restaurateurs·rices jettent à contrecœur, faute de solution accessible. Sa fondatrice, ingénieure de formation et révoltée par le gaspillage alimentaire sur les chaînes de production, propose une alternative simple et innovante : une application mettant en relation vendeurs·ses et consommateurs·rices au travers de panier-repas à bas coût.

L’application rencontre un franc succès : déjà plus de 7 millions d’utilisateurs et 18 millions de repas sauvés. Mais quatre ans après ses débuts, l’ambition portée par le projet se veut plus grande.

Juliette est arrivée il y a un mois seulement chez Too Good To Go. Auparavant employée du géant Sodexo puis consultante dans le domaine de l’hôtellerie, elle remarque « un énorme boulot de sensibilisation à faire » en termes de gaspillage. C’est au sein des écoles qu’elle mènera ce combat. 

Simon, lui, a commencé dans la politique, en travaillant auprès du député de la Mayenne Guillaume Garot, fervent défenseur de « l’anti-gaspi ». Chez Too Good To Go, il œuvre à réunir les acteurs de l’agroalimentaire autour d’un objectif commun plus durable.

Ensemble, ils s’emploient à faire de Too Good To Go un réel mouvement international de lutte contre le gaspillage alimentaire

L’application mobile “anti-gaspi” Too Good To Go, à télécharger ici.

 

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