ODD 11 : La Ville de Demain

L’explosion démographique mondiale, qui a vu la population mondiale passer de 225 millions en 1820 à 7,5 milliards aujourd’hui, a engendré une restructuration totale des espaces urbains. Il est prévu que d’ici à 2050 il y ait 2,5 milliards de personnes en plus qui habiteront dans les villes. Concrètement, si cette prévision de l’ONU s’avère être exacte, cela signifie que 2 personnes sur 3 dans le monde vivront en zone urbaine d’ici 30 ans. Cette perspective mène à des réflexions profondes quant à la structuration de telles espaces urbains  afin que ceux-ci demeurent durables. Aujourd’hui force est de constater que nos villes ont besoin d’amorcer leur transition pour tendre vers des modèles plus inclusifs, plus durables et plus résilients. En effet, 70% du PIB mondial est concentré dans les villes mais aussi 70% des déchets, ce que donne lieu à une donnée alarmante : 60% des gaz à effet de serre sont agglomérés sur 2% de la surface de la planète.

Les villes vont devoir se transformer, l’horizon se rapproche 

Gérald Maradan

Cette transition vers un modèle durable doit faire face à de nombreux défis, dont la montée des inégalités sociales, économiques et culturelles. Il est possible de prendre pour exemple Paris, qui, en 10 ans, a vu le nombre de sans-domicile fixe augmenter de 84%, sans compter les afflux liés aux migrations. Cette explosion de la précarité dans les rues est en partie due à la forte densification des zones urbaines, et c’est pour cela que la valorisation du Vivre ensemble par des initiatives locales, facteur majeur de création de lien social, fait de plus en plus sens.

Du point de vue climatique, les prévisions pour 2050 annoncent des températures atteignant 50 degrés à l’ombre en temps de canicule à Paris. De plus, il faut savoir qu’à l’heure actuelle la pollution de l’air tue autant de gens que l’alcool et, comme le souligne Sébastien Maire, Haut responsable de la Résilience à la Ville de Paris, « on peut choisir de ne pas boire, plus difficile de choisir de ne pas respirer ». Une logique d’insertion de la ville dans son territoire devient de plus en plus urgente au vu des pressions existantes dans les régions rurales. Par exemple, même si l’on favorise le développement de matériaux moins émissifs comme le bois cela entrainera automatiquement des répercussions sur les forêts, l’enjeu global ici est de s’intéresser au cycle de vie entier de chacune de nos actions.

Cet état des lieux nous pousse à conclure que Paris ne peut être considérée comme une ville intégrée dans une politique territoriale. En atteste sa densité de population qui est de 21 000/Km² soit la plus forte d’Europe, la 4ème mondiale et environ l’équivalent de Mumbai en Inde. Pour évoluer, les métropoles comme Paris devront mettre à contribution des innovations technologiques tout en misant sur le fait que 60% des infrastructures à la fin du siècle ne sont pas encore construites aujourd’hui.

Quelles parties prenantes de la transition ?

Initiatives mobilisatrices du consommateur :

Ce constat mène à repenser l’approche des espaces urbains vers une vision territoriale plus locale où la priorité serait  désormais de trouver des acteurs impliqués dans cette transition, mais surtout de comprendre leurs complémentarités. La construction des villes de demain nécessite de fait une approche multi-acteurs où chaque partie prenante apportera sa propre pédagogie.

En tant qu’acteur principal de la transition écologique, le rôle du citoyen doit également évoluer, et passer du statut de consommateur à celui de consom’acteur dans le but d’atteindre un changement de paradigme. Pour permettre une telle évolution comportementale, de nombreuses entreprises et associations voient le jour avec pour objectif de sensibiliser et inciter le citoyen devenir moteur de la construction et de l’évaluation de la ville. Pour ce faire, des offres de services concrètes sont faites avec pour vocation d’inclure le citadin dans la transition durable de sa ville (Cf. encart des solutions inclusives pour une ville durable présentes au Forum).

Les gens ont soif d’inclusion, [ils] viennent dans les villes pour profiter de la richesse produite par celle-ci 

Lucas Pupulin

IMPACT Initiative

Initiatives inclusives du citoyen présentes au Forum :

Reforest’action :

L’entreprise Reforest’action propose à chacun d’avoir une empreinte positive sur l’environnement en plantant des arbres, ainsi citoyens et entreprises peuvent dépasser la neutralité carbone. Ce projet très inclusif est même devenu leader du reboisement issu de fonds privés en France et spécialiste de la reforestation à l’international. Une initiative qui repense la façon de végétaliser les espaces urbains, un point crucial pour une transition durable des villes.

Entourage :

Entourage a créé une application permettant à chacun d’impulser des initiatives à destination des sans domicile fixe. Il s’agit de mettre en place un système participatif dont le SDF est au cœur. Un dispositif innovant pour organiser et coordonner des actions solidaires (aider à refaire un CV, partager un café…) grâce à un réseau de 45 000 personnes.

Ce projet a un vrai rôle de sensibilisation auprès du grand public et offre la possibilité à chaque citoyen d’être acteur d’une ville plus inclusive.

Peas and love :

En tant qu’acteur de la production alimentaire en ville Peas and Love propose d’intégrer le citoyen au cœur de l’agriculture urbaine. Sa communauté d’«Urban Farmers» peut louer des parcelles grâce à un abonnement annuel, ils ont ainsi accès à leur récolte, au partage d’espaces communs et d’expériences via des ateliers et des animations pour se retrouver dans la nature au cœur de la ville. Pour aller plus loin, Peas and Love les invite à produire durablement en espace urbain en devenant propriétaire de leur parcelle.

Les Connexions :

Cette association spécialisée dans la gestion des déchets événementiels mobilise les participants de grands événements en les incluant au processus de collecte des déchets. Grâce au montage de conventions de partenariat avec les principaux éco-organismes français Les Connexions ont pu développer une dimension de sensibilisation à leurs actions afin d’élargir leur champs d’action. Une initiative qui se met au service du développement durable des villes tout en prenant en compte l’ensemble des acteurs de son environnement.

BeeOdiversity :

Avec leur slogan « Be part of the cycle » BeeOdiversity rend l’apiculture accessible à tous. Avec une palette de services élargie allant de l’installation et la gestion de ruches chez des particuliers aux parrainages de colonies, cette initiative s’adresse à une communauté diversifiée faisant sa force. En effet, ce projet agrège un grand nombre de parties prenantes créant ainsi une communauté multi-acteurs complète. On peut y retrouver des apiculteurs, des agriculteurs, des scientifiques, des institutions, des entreprises et des citoyens ; ils constituent un ensemble moteur et engagé dans la transition durable des villes.

Clem :

En partenariat avec les collectivités, Clem propose en libre-service des voitures électriques. Un système ayant pour vocation de désengorger les villes par le biais de l’éco-mobilité partagée. Le projet a pour ambition de repenser les villes de demain en mêlant à la fois des enjeux écologiques, économiques, technologiques et sociaux. Il contribue à une accessibilité aux transports nouvelle avec des coûts réduits pour le citoyen et à une empreinte carbone fortement réduite.

Une prise de conscience grandissante des entreprises à externalités négatives sur leur territoire

La tendance veut que les multinationales s’engagent également pour la transition au vue de l’impact qu’elles ont sur leurs territoires d’action. Si leur domaine d’activité stratégique (DAS) principal reste émetteur d’externalités négatives, nombreuses sont celles qui travaillent à transformer leurs pratiques et commencent à s’ouvrir à des activités de compensation. Pour structurer cette conscience écologique naissante au sein du secteur privé, souvent techniques dans sa mise en place, des organisations expertes dans la transformation durable des entreprises mettent leur expérience au profit de ces grands groupes. Certains de ces acteurs étaient présents au Forum Convergences comme Ekodev pour évoquer les mobilités alternatives en entreprise, une structure avec pour vocation de conseiller et d’implémenter des programmes à vocation durable au sein des entreprises. Des cabinets de conseil comme Deloitte accompagnent eux aussi les entreprises grâce à l’essor de leur branche développement durable spécialisée dans la transition et la transformation des pratiques professionnelles. Dans un autre registre, il est également possible de citer le partenariat entre EcoAct et Convergences pour cette 11ème édition du Forum. En effet, la compensation carbone de l’événement a été faite grâce à une évaluation précise des émissions de l’événement dans un premier temps. Puis  au financement d’un projet ayant une empreinte carbone positive permettant ainsi à Convergences d’atteinte un équilibre dans leurs émissions. Le projet en question a été voté par les participants au Forum parmi un panel proposé par EcoAct, il est possible de le retrouvez les résultats sur le site internet de Convergences. Un modèle qu’EcoAct applique à de nombreux projets d’entreprise.

Rôle et impact des pouvoirs publics 

A une toute autre échelle, des organisations internationales comme le R20 ayant pour vocation d’aider les gouvernements infra-étatiques et les collectivités territoriales ont vu le jour. Ils proposent d’accompagner l’élaboration de projets à impact social comme la réduction des émissions de carbone par exemple. Ce type de structure agit de façon transversale en couvrant les secteurs sociaux, économiques, culturels, environnementaux et de résilience. De telles initiatives existent aujourd’hui avant tout pour soutenir les actions des pouvoirs publics locaux dans leur mise en place.

 

Repenser la ville, la région au cœur des questions politiques 

Michèle Sabban

R20

Dans ces conditions, le rôle des villes et territorialités est de déposer un cadre d’action et d’être un catalyseur de ces dernières (Exemple de l’objectif Paris neutre en carbone pour 2050). Le but est véritablement de déclencher l’accélération de cette transition en mobilisant les acteurs capables de promouvoir l’innovation. Pour agir concrètement les pouvoirs publics ont plusieurs leviers d’action, comme soutenir le développement des marchés avec des obligations vertes et durables, investir dans des PME focalisées sur les villes durables (qualité de l’air, économie circulaire, bâtiments durables). Le plus souvent il est nécessaire de mobiliser à la fois des capitaux publics et privés afin d’obtenir des synergies de compétences et ainsi avoir le plus d’impact possible. Les partenariats de ce type sont de véritables accélérateurs d’initiatives. On peut citer par exemple l’éclairage de Paris qui est le fruit d’une alliance entre l’entreprise privée EVESA et la Mairie de Paris.

Exemple de partenariat de financement bilatéral public-privé : Paris fond vert

Ce Fonds d’investissement territorial dédié à la transition écologique, dont la gestion est assurée par la société Demeter, est un parfait exemple d’alliance public et privé à l’initiative de la Mairie de Paris. L’objectif de cette collaboration est d’investir dans des PME à fort potentiel de croissance ayant déjà trouvé leur business model et qui développeront, pour Paris et ses habitants, des solutions innovantes dans les domaines de la transition écologique. Pour assurer la pérennité de ces projets il est possible de déceler deux axes phares :

  • La rentabilité financière
  • L’optimisation de l’impact territorial

Ce dispositif s’est fixé pour cible d’investissement 200 millions d’euros et semble en bonne voie avec une première levée de fonds à hauteur de 100 millions en juillet dernier.

 

Exemple de défaillance des pouvoirs publics : Précarité par l’habitat en Amérique centrale

 

Il est, dans bien des cas, possible de constater les ravages que peut produire le manque d’investissement des pouvoir publics en matière d’accès au logement digne pour tous. L’exemple de l’Amérique centrale est d’autant plus alarmant que c’est une zone géographique très vulnérable aux événements climatiques et qu’elle possède une densité de population très forte (84 habitants / km² et 50 millions d’habitants). Aujourd’hui, 7,5 millions de personnes vivent dans un habitat précaire en Amérique centrale. Dans un tel contexte, il serait naturel de voir les pouvoirs publics s’emparer d’un phénomène de cette envergure, pourtant l’Amérique centrale est l’une des régions les plus inégales dans la redistribution des terres. En effet, une grande partie des populations est en conflit avec l’Etat et les paramilitaires, dus en majeure partie à une redistribution des ressources institutionnelles biaisée par la corruption. Pour  prendre l’exemple du Salvador, 80% de la population n’a pas accès à un habitat digne par manque de ressources alors que l’Etat investit moins de 1% de son budget dans les logements sociaux.

Pour répondre à ce désengagement de la part des pouvoirs publics, des organismes viennent s’y substituer et répondre à un besoin urgent : faire de l’habitat un droit et une nécessité dans ces régions. Habitat-Cité travaille à l’international pour des actions de solidarité et d’accompagnement de populations précaires. Son objectif est de renforcer les compétences locales pour améliorer les lieux de vie (Former artisans, et les femmes, faire de l’échange et de la diffusion des bonnes pratiques) et par conséquent l’inclusion des populations. Leur modèle repose sur l’analyse de ce que font les populations historiquement en fonction des contraintes environnementales pour ensuite favoriser l’apprentissage. Cette démarche se veut accompagnant le changement plutôt que de le prodiguer.

La question du financement peut aussi être traitée de manière unilatérale par le secteur privé, comme le montre l’exemple des banques solidaires. Des initiatives de ce type permettent l’accélération de la transition vers des modèles durables en finançant l’innovation. Par exemple, La Nef, présente au Forum Convergences, est un établissement de crédit spécialisé prenant la forme d’une coopérative. Son statut lui permet de proposer des solutions d’épargne et de crédit orientées vers des projets ayant une utilité sociale, écologique et/ou culturelle. C’est par la création d’outils financiers de participation citoyenne qu’elle met en marche et accompagne des nouvelles façons de produire, de consommer, d’entreprendre, d’habiter.

 

Le recyclage, un secteur central de la transition durable des villes et inclusif de l’ensemble des parties prenantes. Focus sur les enjeux du plastique et des Déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE).

Pour illustrer ces nouveaux partenariats entre les différents acteurs de la transition, le recyclage semble être l’un des enjeux les plus appropriés. En effet, cette activité demande une attention particulière et un suivi de toutes les parties prenantes existantes s’il veut être opérationnel à grande échelle. Elle résulte d’un processus long et incluant une multitude d’acteurs, allant de l’entreprise au citoyen tout en passant par les collectivités territoriales. Pour impulser de telles initiatives, des entreprises comme CITEO voient le jour avec pour objectif de mettre en place un écosystème autour de l’économie circulaire et ainsi répondre aux deux grandes contraintes actuelles du recyclage : la technique et l’économique. Impulsé par les entreprises elles-mêmes cette structure a pour ambition de répondre à l’ensemble de la chaine du recyclage par un accompagnement allant de l’écoconception à la communication tout en passant par la compliance.

C’est aux entreprises industrielles qui produisent de financer la prise en charge de la fin de vie de leurs produits 

Jean Hornain

CITEO

Focus sur le plastique :

A l’échelle mondiale, la production de plastique est exponentielle. En 20 ans, a été produit plus de plastique qu’en 50 ans avant 1998. La production de plastique engendre chaque année 400 000 tonnes de CO2 dans le monde, soit l’équivalent de l’émission d’un pays comme la France. L’entreprise Coca-Cola a initié une campagne de grande envergure avec pour objectif de récupérer 100% des emballages plastiques produit par la marque d’ici 2030. Néanmoins comme le rappel Arnaud Rolland, directeur RSE chez Coca-Cola European Partners France, aujourd’hui, la demande de plastique recyclée est plus importante que l’offre. C’est un paradoxe en France sachant qu’une bouteille sur deux est recyclée.

Le développement de ce secteur réside donc dans la synchronisation de ces acteurs afin d’être le plus efficient possible. Toutes les strates sont concernées par la nécessité de simplifier le tri pour le ménages en modernisant les centres de tri afin que, d’ici à 2025 plus aucun emballage ne reste sans solution (mélange de plastique / aluminium). Il s’agit également d’organiser une collecte « de façon colossale » en sensibilisant les citoyens. Les acteurs de la production se doivent eux aussi de revoir leur modèle en intégrant plus d’innovations technologiques réduisant ainsi leur impact environnemental.

Focus sur les Déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) :

Dans une toute autre approche, la gestion des DEEE, surtout présents dans les pays en développement, pose des problématiques bien différentes : une croissance rapide et des contraintes de gestion importantes au vu de certains composants toxiques qui les constituent. Le fait que le recyclage ne fasse pas encore partie de la culture locale, en Afrique par exemple, et que les gens gardent leurs vieux appareils est un challenge supplémentaire dans le cadre du traitement des DEEE.

Le projet WEEECAM, qui a reçu le prix Convergences International IPPAG, initié par Solidarité Technologique, pour le moment localisé au Cameroun mais qui pourrait s’exporter au reste de l’Afrique, vise à la collecte et au traitement de ces DEEE. Ce projet vise à démontrer la viabilité économique du recyclage par le moyen de partenariats institutionnels, financiers tout en incluant la société civile dans le processus. La question se pose ici de déterminer qui doit être intégré à un tel mécanisme, et de quelle manière. Théoriquement les pays européens sont aussi responsables de la gestion des déchets électroniques car ils sont les pays producteurs. Les gouvernements Africains s’occupent d’avantage de sécurité et défense mais devraient mettre place un cadre juridique sur les DEEE, et les institutions locales doivent quant à elles être responsabilisées dans la mise en pratique des textes juridiques en la matière. Les ONG, comme Solidarité Technologique, ont quant à elle pour rôle de contribuer à la sensibilisation de chacun pour créer un ensemble homogène faisant office d’écosystème.

 

Valorisation des innovations et bonnes pratiques :

L’innovation est au cœur de l’évolution des bonnes pratiques. Néanmoins pour que leur impact soit réel il est crucial de leur offrir de la visibilité, ce qui n’est pas toujours le cas. C’est dans ces conditions que le CGET et la Fonda ont impulsé le « carrefour des innovations sociales », un projet ayant pour ambition de recenser toutes les innovations sociales de France. Cet outil  permettra de visualiser les bonnes pratiques dans leur ensemble, un enjeu majeur notamment dans le cadre de la transition des villes. En effet, se doter d’une vision nationale et précise des innovations territoriales permet de favoriser la mise en relation des porteurs de projets et des accompagnants et ainsi dynamiser le secteur.

La revitalisation des territoires passe également dans bien des cas par la création de Monnaies locales complémentaires et citoyennes (MLCC). En effet, cette tendance fait écho à une volonté générale d’encrage du citoyen dans son territoire et s’avère être une alternative de consommation crédible. Une pratique qui nécessite un changement globale dans les habitus de consommation mais qui permet la mise en valeur d’innovations locales. Avec une volonté de développer les circuits courts et l’économie circulaire par le biais de partenariat et de synergies, les MLCC répondent à un enjeu d’accessibilité et de visibilité auprès des initiateurs de bonnes pratiques. Ces outils de sensibilisation contre la surconsommation permettent d’orienter le citoyen vers des services engagés dans la transition durable de leur territoire. Aujourd’hui se pose le problème du financement et du développement d’un business model pérenne qui ferait entrer ces nouvelles monnaies dans une dimension plus large. Pour ce faire, plus d’une trentaine de MLCC se sont regroupées pour créer le Mouvement Sol afin de porter leur voix auprès des pouvoirs publics. Parmi elles, le Forum Mondiale Convergences a eu la chance d’accueillir La Gonette : monnaie locale de la région Lyonnaise, Une monnaie pour Paris : La Pêche et Mytroc avec ses noisettes. Dans ce sens, ces structures multiplient les appels aux pouvoirs publics grâce à des tribunes dans les médias comme par exemple celle sur le Monde parue en mars dernier.

Dans une optique de rendre ces initiatives plus accessibles pour le citoyen, l’entreprise POI a pour ambition de digitaliser une partie du processus en se basant sur le « blockchain ». Cette application permettra de récompenser la consommation responsable en offrant de la monnaie locale. Cette initiative permettra de connecter les monnaies entres elles et de faciliter leur acquisition.

ILS ETAIENT PRESENT

  • Juliette Decq, Carbone 4
  • Stéphanie Chrétien, Demeter – Paris Fonds Vert
  • Myriam Maestroni, Économie d’Énergie
  • Célia Blauel, Ville de Paris
  • Felipe Gordillo, BNP Paribas
  • Timothée Quellard, Ekodev
  • Laura Brimont, Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
  • Meriem, Gazzar, Clem
  • Nicolas Malpiece, EcoAct
  • Bénédicte Pachod, Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET)
  • Emmanuel Dupont, Association de préfiguation du Carrefour des Innovations Sociales
  • Sylvain Maschino, Fédération nationale des Caisses d’Épargne (FNCE)
  • Léna Geitner, Ronalpia
  • Do Huynh, Carton Plein
  • Olivier Moles, CRA Terre
  • Natalia Quiñonez, FUNDASAL
  • Annabella Orange, Habitat-Cité
  • Lucile Schmid, La Fabrique écologique
  • Stéphanie Bouziges-Eschmann, Secrétariat du Fonds Français pour l’environnement mondial
  • Patrick     d’Hugues, Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)
  • Boris De Fautereau, La Guilde
  • Armel Poughela, Solidarité Technologique
  • Eva Ah-Kow, Syctom
  • Carlos Moreno, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
  • Vincent   Caillebaut, Architecte
  • Michèle Sabban, R20
  • Luca Pupulin, IMPACT Initiative
  • Mahmoud Mohieldin, Banque mondiale
  • Sharyn Sassen, Future Cape Town
  • Gerald Maradan, EcoAct
  • Laurent  Auguste, Veolia
  • Valérie Fobe, BeeOdiversity
  • Jean-Patrick Scheepers, PEAS&LOVE
  • Claire Duizabo, Entourage
  • Marianne Guyon, Les Connexions
  • Charlotte Jamet, La Koncepterie
  • Bruno De Menna, Mouvement sol
  • Sarah Tartarin, Une monnaie pour Paris
  • Alexandre Mézard, POI
  • Floriane Addad, My Troc
  • Jean-Vincent Jéhanno, La Gonette
  • Amandine Albizzati, La Nef
  • Clément Fournier, e-RSE.net
  • Catherine Gomy, Fédération Envie
  • Olivia Conil Lacoste, Bouygues Immobilier
  • Stéphane Hallaire, Reforest’Action
  • Catherine Pouliquen, Crédit Agricole Immobilier
  • Régis Boigegrain, Réseau de transport d’électricité (RTE)
  • Sébastien Maire, Ville de Paris
  • Giulietta Gamberini, La Tribune
  • Laura Chatel, Zero Waste
  • Sylviane Oberlé, Association des Maires de France
  • Arnaud Rolland, Coca-Cola European Partners France
  • François Demeure dit Latte, Suez & Reco France
  • Jean Hornain, Citeo
  • Arnaud Schwartz, France Nature Environnement et Comité économique et social européen
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