La raison d’être du groupe ETIC – Foncièrement Responsable, est de résoudre trois problématiques. Tout d’abord, permettre aux organisations agissant pour une société juste, équitable et dans le respect de l’environnement, de travailler dans de bonnes conditions, au sein d’un écosystème cohérent qui contribue à leur développement. Ensuite, innover pour que les pratiques du secteur immobilier soient plus durables. Enfin, participer à la croissance de la finance solidaire et son accès à toutes et tous.

Pour répondre à ces trois problématiques, ETIC oeuvre sur tout le territoire en concevant et en gérant des tiers-lieux dans des bâtiments éco-responsables, financés par des investisseurs solidaires.

Afin de maîtriser son impact, chacune des décisions et pratiques d’ETIC se base sur une approche « triple bilan » qui vise la prise en compte de la performance sociale, environnementale et financière de toutes ses actions. Chaque salarié et administrateur veille à l’équilibre de ce triptyque, un critère ne devant pas prendre le pas sur les deux autres.

De nombreuses actions sont mises en place dès la création des centres pour minimiser l’empreinte carbone des bâtiments, en étant vigilant aux matériaux choisis, à l’énergie utilisée, mais également au quotidien de la vie du tiers-lieu. Une grande attention est portée à la sensibilisation des résidents quant à leurs modes de transport, leur consommation d’énergie et d’eau, etc. Dans le même temps, ETIC facilite l’accès à une offre de restauration responsable (circuits courts, produits bios, options végétariennes) sur leur lieu de travail et l’accès à des dispositifs de tri et de compost.

Mais pour connaître les retombées de l’ensemble de ces actions, mesurer son impact environnemental et social est essentiel. Cela permet d’évaluer les progrès et d’identifier les axes d’amélioration qui permettront d’orienter les décisions stratégiques de l’organisation de manière responsable et durable. Chez ETIC, l’impact est mesuré de deux façons. La première partie des données est récoltée sur la base d’un questionnaire. Chaque année, les résidents, les actionnaires, les salariés et les administrateurs répondent à des questions sur leur manière de consommer, de se déplacer, etc.

Dans un deuxième temps, ces données sont complétées sur le volet social, par un calcul du nombre d’emplois durables et/ou en insertion créés lors de la rénovation de nos centres et le nombre d’emplois et de stages créés par nos résidentes et résidents. La qualité de l’emploi est également mesurée, par exemple en tenant compte de l’écart entre les salaires.

Pour la mesure d’impact environnemental, les données quantitatives sont plus faciles à obtenir, car il nous suffit de comparer l’économie d’énergie réalisée grâce aux actions mises en place dans nos différents centres.
Et les résultats sont là : d’un point de vue social, ETIC a pu contribuer indirectement à la création de plus de 700 emplois (équivalent temps plein) durables en neuf ans, comprenant les emplois créés par les résidents des centres, ceux créés par les prestataires de service et ceux créés lors des rénovations.

D’un point de vue environnemental, et grâce à la rénovation éco-responsable des bâtiments, les centres ETIC font partie des 10% des bâtiments les plus performants en France1, et consomment 10 fois moins de carbone que la moyenne des espaces de travail en France. En 2019, les différentes actions menées ont permis d’économiser 947 tonnes de CO2. Ces actions portent aussi bien sur la baisse des consommations de fluides (énergie, eau), de matières nocives (matériaux durable, nettoyage à l’eau, etc.), de transports (mise en place de visioconférence depuis 2013 pour éviter certains déplacements, parking à vélos, informations sur les transports en commun, etc.), de viande (mise en avant de plats bios, locaux, majoritairement végétaux). ETIC encourage ses résidents à réutiliser et trie et recycle une douzaine de types de déchets. Tous ces éléments sont quantifiables, mesurés et font l’objet d’une publication dans le rapport annuel de la société.

Cependant, pour réussir sa démarche de mesure d’impact, il faut s’armer de patience et oser casser le statu quo, car la majorité des innovations permettant d’obtenir un impact environnemental vont à l’encontre des pratiques habituelles.

Afin de mettre en place une mesure d’impact efficace, il faut tout d’abord définir des indicateurs mesurables, qui pourront être évalués d’année en année et qui permettront de suivre l’évolution de l’impact. Ensuite, il faut pouvoir s’appuyer sur des données qualitatives –quand c’est possible– qui viendront corroborer les indicateurs quantitatifs et enrichir les résultats de mesure d’impact.

Enfin, il faut persévérer et ne jamais relâcher les efforts engagés, afin de constater des résultats impactants et pérennes, car nous sommes convaincus que performance sociale et environnementale se renforcent mutuellement et qu’elles ont un impact positif sur nos entreprises et notre société.

Chloé Myotte
Chargée de marketing et communication
ETIC – Foncièrement Responsable

 

Note de bas de page

1. Rapport réalisé par l’Observatoire de l’Immobilier Durable.

 

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